Où partir en Afrique en décembre : Maroc, Sénégal et Mayotte

Où partir en Afrique en décembre : Maroc, Sénégal et Mayotte

25 octobre 2012 2 Par Rocky

Si vous ne savez où partir en décembre et que l’Afrique vous tente, vous pouvez choisir entre l’Afrique du Nord, l’Afrique noire ou bien une île au large de ce continent.

J’ai donc pensé au Maroc, au Sénégal et à Mayotte.

Trois destinations bien différentes et qui reflètent bien les divers aspects et les mentalités qui peuvent faire la complexité de l’Afrique.

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Mosquée à Casablanca

 

Partir en Afrique en décembre : une bonne idée

Le Maroc est parmi les destinations les plus courues et vous avez le choix entre l’immersion en ville ou bien les vastes espaces. Si vous visitez Casablanca et Rabat, vous avez des endroits comme le palais présidentiel qui vous montreront la splendeur de l’art arabe.

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Souk à Casablanca

Ces villes recèlent en elles des joyaux de l’architecture, en même temps qu’elles offrent des couleurs bigarrées et chatoyantes. Les souks sont les endroits les plus courus et j’y ai toujours trouvé de quoi assouvir mes envies : rencontres inédites et surprenantes avec les Marocains ou simplement la joie de la négociation pour les achats de souvenirs.

La campagne qui sépare les villes est aussi belle, et j’ai pu avoir la joie de rencontrer des personnes qui vivent simplement et qui m’ont surpris par leur gentillesse et leur hospitalité.

Le Sénégal à la côte

La saison de décembre est aussi très agréable pour aller au Sénégal. Il y a de quoi faire dans un pays où la nature m’a surpris par ses aspects totalement paradoxaux.

La pluie, lorsqu’elle est de la partie, laisse à place du sable permanent, des arbustes qui poussent en une nuit, et une faune qui fait un bruit énorme pour fêter l’eau.

Le parc du Djoudj au nord de la ville de St Louis, est un paradis pour les amoureux des oiseaux.

L’une des plus grosses colonies de pélicans du monde, une visite qui se fait en pirogue à la rencontre des crocodiles, mais aussi des phacochères ou des grues couronnées.

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colonies de pélicans près du parc du Djoudj

J’y suis allé plusieurs fois et c’est toujours le même dépaysement par rapport aux villes plus bruyantes et étouffantes. Il n’en reste pas moins que d’autres endroits comme le lac rose aux couleurs époustouflantes. Lieu mythique en bord de mer et synonyme de l’arrivée de la course du Paris-Dakar, les dunes de sable bordant le lac sont toujours le théâtre de l’imagination de la nature. À Bandia, je suis tombé amoureux de la forêt de baobabs qui bordent la route menant à la petite côte dans le sud.

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forêt de baobabs

Ces arbres solitaires et majestueux ont quelque chose d’impressionnant et m’ont montré la vacuité de mon existence. D’âge moyen de plusieurs centaines d’années, je ne faisais pas le poids.

Pourquoi pas aller à Mayotte?

Mayotte est la petite île des Comores aussi appelée l‘île aux parfums.

Aller sur la plage des tortues en bas du volcan de la petite terre est une expérience inoubliable, car on se sent seul au monde. L’escarpement n’y est pas étranger et accéder à cette plage jonchée de carapaces est toujours un défi.

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La grande Terre offre une végétation luxuriante, notamment aux alentours de l’ancienne demeure du gouverneur, où j’y ai trouvé les plus gros bambous qu’il m’ait été donné de voir dans ma vie.

Anjouan est également une autre facette des Comores c’est la plus grande île. La culture de l’ylang-ylang est y omniprésente et si vous aimez aussi la vanille, il est certain que vous en ramènerez dans vos bagages.

Les bijoutiers y pratiquent l’art du filigrane d’or et fabriquent des fleurs magnifiques.

– Article d’un ami Mame –